JEANNE
Jeanne elle aime, quand c’est neuf, quand c’est froid
Jeanne s’émerveille, quand c’est fait avec les doigts
Jeanne elle aime, quand c’est rouge, quand c’est droit
Jeanne elle sème, mais la graine elle n’en voudrait pas
Jeanne elle m’ramène, chez elle, un coup chez moi
Jeanne comme le soleil, fait nuit se couche, mais reviendra
Jeanne elle promène, mais fait mine de rester là
Jeanne crie amen, et prend le manche pour une croix
Jeanne ne te raconte pas, ce que Jeanne me souffle tout bas
Ni la couleur de sa prose, le petit bouton de sa rose
Quand ça bouge, et que ça se voit
Jeanne elle aime, moi j’préfère pas
Quel jeune corps que Jeanne
Petite salamandre de rois
Quelle tristesse émane
De ton choix
Jeanne elle digère, d’une bouche la jalousie
Le petit gras de ses partenaires, quand le magret a trop cuit
Jeanne en guêpière, fine couche de poésie
Un drap qui ne sera qu’éphémère, car le mari toujours s’enfuit
Quel jeune corps que Jeanne
Petite Cassandre hors-la-loi
Quelle tristesse émane
De ta foi
Jeanne elle excite
Mais je ne sais pas pourquoi
Jeanne elle en profite
Mais demain ne l’oublie pas
Mais cette fois Jeanne se mue
Se transforme en quelque nymphe, quelques temps
Jeanne s’est tue
De mon corps reste le tronc dévêtu, sans vie
Une eau verte malhonnête baigne mes entrailles
Petit soldat alourdi par la mitraille du vide
Nulle espérance
De pouvoir remplir le calme
De ma fragrance putride
Le chat regarde, il s’en fout
Et va manger le magret asséché de Jeanne
Malgré ma condition consumée
Et va ménager le regret assumé de Jeanne
Malgré ce terrible forfait qui m’échoit le chat me fait :
Jeanne ne t’aime pas
Jeanne ne t’aime pas
Jeanne ne t’aime pas
Jeanne ne m’aime pas.
Jeanne s’émerveille, quand c’est fait avec les doigts
Jeanne elle aime, quand c’est rouge, quand c’est droit
Jeanne elle sème, mais la graine elle n’en voudrait pas
Jeanne elle m’ramène, chez elle, un coup chez moi
Jeanne comme le soleil, fait nuit se couche, mais reviendra
Jeanne elle promène, mais fait mine de rester là
Jeanne crie amen, et prend le manche pour une croix
Jeanne ne te raconte pas, ce que Jeanne me souffle tout bas
Ni la couleur de sa prose, le petit bouton de sa rose
Quand ça bouge, et que ça se voit
Jeanne elle aime, moi j’préfère pas
Quel jeune corps que Jeanne
Petite salamandre de rois
Quelle tristesse émane
De ton choix
Jeanne elle digère, d’une bouche la jalousie
Le petit gras de ses partenaires, quand le magret a trop cuit
Jeanne en guêpière, fine couche de poésie
Un drap qui ne sera qu’éphémère, car le mari toujours s’enfuit
Quel jeune corps que Jeanne
Petite Cassandre hors-la-loi
Quelle tristesse émane
De ta foi
Jeanne elle excite
Mais je ne sais pas pourquoi
Jeanne elle en profite
Mais demain ne l’oublie pas
Mais cette fois Jeanne se mue
Se transforme en quelque nymphe, quelques temps
Jeanne s’est tue
De mon corps reste le tronc dévêtu, sans vie
Une eau verte malhonnête baigne mes entrailles
Petit soldat alourdi par la mitraille du vide
Nulle espérance
De pouvoir remplir le calme
De ma fragrance putride
Le chat regarde, il s’en fout
Et va manger le magret asséché de Jeanne
Malgré ma condition consumée
Et va ménager le regret assumé de Jeanne
Malgré ce terrible forfait qui m’échoit le chat me fait :
Jeanne ne t’aime pas
Jeanne ne t’aime pas
Jeanne ne t’aime pas
Jeanne ne m’aime pas.